Just a normal day

Le réveil sonne, juste parce que je voulais tester cette nouvelle mélodie. Mais se faire réveiller par Télépopmusik, ça donne envie de se replonger une deuxième fois au rayon sommeil. Le sommeil paradoxal était suffisemment court pour que je me souvienne de mon rêve : Il faisait beau, chaud, ça sentait le savon et j'avais tiré une orange sur le port de Marseille qui étrangement ressemblait beaucoup au port de Rouen, le soleil en plus.

10h30, Breathe. Ok cette fois je me lève pour de bon, j'ouvre mes volets. Such a perfect day, il fait beau. Sec et beau. Il ferait pas froid on pourrait dire qu'c'est l'automne. Mais putain ça caille à mort. J'ouvre mon pc, I'm glad I'll spent it with you. Oui parce qu'en dehors des quelques conversations avec mes quelques amis virtuels, y'a que mon pc qui passe ses journées avec moi, jusqu'à ce que je signe ce putain de contrat, ou encore que je reprenne les cours lundi prochain. Ca sent trop bon ma mère fait la bouffe, comme d'hab. J'ai carrément les crocs et lui balance que ça donne faim ce qu'elle fait.

C'est pas pour ce midi, je suis carrément blasé. Alors péniblement je glisse vers la salle de bain pour m'en faire couler un. J'y reste longtemps. Assez pour me demander si j'avais déjà vu le port de Marseille, et me rappelant que oui, j'étais incapable de me rappeler à quoi il ressemble, mais puisque je m'en branle, je lève le cyphon et je me barre de la mare au Loubard. I thought I was someone else, someone good.

Malheureusement je le suis pas. Je suis de ceux qui et puis ca sera toujours comme ça. Alors je reste l'air blasé devant mon écran. Je dessine, je blogue, je lis. Je bois beaucoup d'eau, plus que je devrai. Mais finalement à part remplir un article qui raconte pas grand chose d'intéressant, je vois pas ce que ça apporte.

J'ai tué toutes ces petites habitudes qui nous poussent à être coin-operated, non je ne finirai pas en chanson des Dresden Dolls, j'ai buté ce lapin qu'Alice cherche à rattraper alors qu'elle n'a jamais pu être en retard ni dans la vie, ni ailleurs. J'ai buté ce petit lapin qui vient nous péter les couilles, je l'ai tué parce que ça me filait le smile. Bien fais pour sa gueule.

T'fais moins l'malin 'culé de lapin,

te v'la rempli de trous d'surins

J'irai tej ta dépouille demain matin

dans une fausse à purin

J'aime pas que les journées se terminent, je quitte ici pour pouvoir imaginer la suite sans avoir à la raconter déjà. Ouais. Ca sera bien.

Comments

[Zinotchka.]

Notre journée se ressemble.
Beaucoup trop d'eau.